Sit-in bien réussi pour exiger le droit à la terre et au logement au Burkina-Faso
La Bourse du Travail de Ouagadougou a accueilli pendant tout la journée du 30 mars le sit-in organisé par les organisations d'habitants pour exiger justice, donc la levée de la suspension de lotissement, non à l'accaparement des terres et aux déguerpissements.
Une délégation composée par les responsables des organisations d'habitants du Burkina signataires de la plate forme revendicative a remise ce texte au ministre de l'administration territorial, décentralisation et sécurité social(MATDS). En préparation le Forum National de l'Habitat Burkina-Faso 2012.
Pointde presse sur la question de la levée de l’interdiction de lotirsur toute l’étendue du territoire national
Honorablesinvités, chers collaborateurs chers journalistes Mesdames etMessieurs, bonjour !
L’honneurm'a été donné de prendre la parole au nom de la Coordination desAssociations de Boulmiougou (CAB), de l’association Namangdzeurgaet au nom de toutes les organisations d’habitants du Burkina.
Eneffet, nous réaffirmons notre ferme volonté de travailler dans latransparence pour que ceux qui méritent leurs parcelles puissent lesobtenir.
Enoutre, depuis un certain temps il y a de cela 1 ans presque, que leGouvernement à prononcer la mesure d’interdiction de lotir surtoute l’étendu du territoire national, à fin de mieux s’investirdans le but de nous sortir des solutions adéquates pour résoudre lacrise des opérations lotissement.
Maishélas la population est restée sur sa soif de justice et detransparence.
Depuisl’annonce de l’interdiction jusqu'à nos jours, l’absenced’informations et de résultats positifs nous plonge dans unesituation très ambigüe.
Lagestion opaque de cette crise, ne laissant pas échapper la moindreexhalaison nous rend très inquiet.
Cettesituation ne profite qu’a des réseaux mafieux, qui spéculent lesparcelles par toutes formes de falsifications des papiers ce quiexplique les doubles, attributions, les vente illicites desparcelles.
Lesespaces libres reliant la ville de Ouagadougou aux autres villes etvillages se dissipent grâce aux opérateurs économiques, aux richesen complicité avec les propriétaires terrains.
Danstous les cas si ma mémoire est bonne d’ici le 18 avril le délaid’interdiction de lotir doit expirer et nous attendons dugouvernement des solutions propres à chaque localité, secteur,arrondissement et commune sur toute l’étendue du territoirenational.
C’estfort de ces constats que nous avons dressé une plate forme auxAutorités que je m’en vais porter a votre connaissance, avant laremise officielle.
*SANA Séni, président d'organisation du Forum National de l'HabitatBurkina-Faso 2012
Plateforme revendicative desassociations, coordinations des associations d’habitat et lapopulation bénéficiaires
Nous tenons à interpeller au gouvernement de sa décision de suspendre le lotissement, il y a de cela 11 mois déjà écoulés le délai d’interdiction de lotir expirer dans moins d’un mois le peuple demande des rapports officiels.
- Après ces rapports nous exigions la levée de l’interdiction de lotir sur tout l’étendu Territoire nationale,
- Le quartier de nagrin est envieillit par des occupants inconnus au détriment des vraies occupants il faut une résolution adéquate.
- La zone de yamb-tinga connait également une situation similaire que celle de nagrin ; comment les habitants déjà installés doivent céder leurs domiciles parce qu’ils n’ont pas eu le recensement. Il faut que justice soit rendue.
- Prise en compte de tous les cartons que les maires ont frauduleux vendu auxpopulations par recensement.
- Nous voudrions que les opérations de lotissements soient achevées avant les votes pour mettre la population dans des meilleures conditions de citoyenneté afin de jouir pleinement de leurs droits Civic.
- La poursuite des attributions dans la transparence,
- Construction des logements sociaux accessible à tout le monde défavorisé, Nonaux logements sociaux ciblés,
- Nous exigeons un prix standard des frais de loyer selon le bâtiment à louer : (chambre salon 10 000f/ mois, 2 chambres salon 20 000 et 3 chambres salon 30 000f) c'est-à-dire quelqu’en soit la qualité, le lieu du bâtiment, il est impossible d’aller au delà de ces prix (Ce qui serait au moyen très efficace pour freiner la spéculation autour des parcelles à usage d’habitation)
- Nous exigeons un contrôle des immeubles frauduleusement construites sur les parcelles d’autrui, et qui font l’objet de litige pour subtiliser les parcelles de sans.
- Opérer des systèmes de vérification a partir du registre original de recensement pour démasquer les voleurs et les fraudeurs qui non pas leurs noms sur ce registre.
- Il faut une résolution véritable des cas de sinistrés du 01 septembre 2010, ainsi que les zones inondables.
- Non aux accaparements des terres
- Nous exigeons que le vergé de l’aveugle kologo pierre lui soit restitué à Leo
- Nous exigeons des sanctions et de poursuite aux coupables de fraudes et de Vol.
- Les bidonvilles, nous n’en voulons pas pour le moment au Burkina faso.
- Non aux déguerpissements sans relogement au Burkina Faso
Dansl’attente d’une suite favorable veuillez agréer Monsieur leMINISTRE de l’administration territorial et de la décentralisation,l’expression de notre profonde gratitude.
Faità Ouagadougou le 30/03/2012
Ontsigné :
Lesorganisations d’habitants du Burkina Faso
Place à laquelle s'applique cet article
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